Parfois, il faut ralentir…et parfois, il faut remettre ça à plus tard…

Ayant déjà récupéré de mon VT 100, mes entraînements progressent depuis 2 semaines pour bien entamer ma prochaine course : TARC Summer Classic 50 mile run le 17 août prochain.

Dimanche, je courrais plus de  2h à Sherbrooke et le lendemain, j’avais planifié une sortie dans Les Sentiers de l’Estrie. Plus précisément, je voulais fouler les sentiers de la Zone Echo débutant à la Passe de Bolton jusqu’au sommet du Mont Singer. Neuf (9) km de montée à l’aller et tout autant lors de la descente. Un peu de reconnaissance pour une aventure future de 160 km dans ces sentiers. Aussi, je voulais explorer le début de la Zone Glen dont le point de départ est aussi la Passe de Bolton. Je me doutais bien que ma vitesse serait lente. L’année passée, je parcourais la descente lors de mon Aventure aux Sommets des Sentiers de l’Estrie de Glen Sutton jusqu’au Mont Orford. Cette section avait été difficile surtout par la présence de fougères et de plantes qui m’égratignais les jambes sur près de 2 km. Ma sortie de lundi m’a rappelé ces souvenirs douloureux. Dans ce genre de sentiers, comme plusieurs sentiers destinés aux randonneurs, qu’on le veuille ou non, il faut ralentir…J’aurai donc parcouru 23km en 3h20…

Il y a eu quelques sorties en milieu de semaine et voilà que je suis tenté par une sortie matinale au Mont Orford aujourd’hui. Je veux faire la montée  au sommet à deux reprises. Comme je travaille et que je veux prendre le déjeuner avec mes enfants, je me lève à 3h15 pour débuter la montée à 4h15. De l’autoroute, le Mont Orford est illuminé par une multitude d’éclairs qui semblent lointain…Ces fameux éclairs de chaleur. À la base de la montagne, aucun tonnerre. L’orage est probablement loin. Après quelques minutes de montée, le tonnerre se fait entendre plusieurs secondes après les éclairs. Je poursuis la montée et à la 15e minute, je décide de rebrousser chemin. Il y a trop d’activité électrique trop proche de moi. À la base du Mont Orford les éclairs se font encore plus menaçants et plus fréquents. Je me sens plus en sécurité dans ma voiture. Mon aventure ne se termine pas ainsi. Il fait encore noir. À moins d’un kilomètre du stationnement, j’aperçois à la dernière seconde un orignal dans ma voie. Je freine mais l’impact à quand même lieu. Je le frappe dans le derrière, il plie les jambes et se relève sans boiter. Il se retourne et a l’air de me regarder en disant « Hey !!! Lâche mes fesses ». Aucune casse pour lui et pour moi. Un peu de tapis roulant sera plus sécuritaire finalement…quoique certains drôles de vidéos prouvent le contraire…

Ce contenu a été publié dans Mont Orford, Training, avec comme mot(s)-clé(s) , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire