Courir l’hiver

Sommet Mont ChauveJ’aime courir l’hiver. Les sens sont sollicités bien différemment que l’été. La foulée et la cadence sont différentes aussi. Il faut accepter d’être plus lent mais le corps travaille beaucoup pour stabiliser le tronc. J’ai toujours l’impression de sortir plus fort de mes hivers même si je fais un peu moins de vitesse. Comme il y a peu de courses, c’est vraiment le moment de profiter des conditions que l’hiver nous offre.

Entre la route et les sentiers, j’opte pour les sentiers. Là encore, il faut accepter d’être plus lent. Il faut apprendre à courir au « feeling ». J’adore survoler les sentiers dessinés (et aplatis et durcis) par les passages des raquettes. Et si j’ai une période à la noirceur avec ma lampe frontale qui illumine les sentiers qui serpentent, c’est encore mieux.

Et ce ne sont pas les froids glaciaux des derniers jours qui m’ont empêché de courir. Il faut juste faire le premier pas. Il suffit d’être bien habillé aussi. Il y a un certain investissement à faire par contre…mais ça fait toute la différence. Parole d’un frileux. Ça prend de bons souliers. J’utilise les Salomon SpeedCross 3 GTX. Avec des guêtres, les pieds restent au chaud et au sec. Pour les vêtements, j’aime bien ce qu’offre Patagonia (base layer et hoodie pour le haut et base layer pour le bas). Il ne manque qu’un pantalon et un manteau de course. Si on prévoit être exposé aux vents (comme au sommet d’une montagne à -35°C) alors prévoir un pantalon et manteau coupe-vent. Pour terminer, il ne manque que la cagoule, la tuque et de bonnes mitaines. Ah oui, pour les gars, une culotte avec protection contre le vent, ça aide beaucoup aussi.

DCIM100GOPROCourir l’hiver offre donc beaucoup de défis. Mais pour progresser en ultra, il faut s’ajouter des défis de distance et de dénivelé. Heureusement, la température était plus clémente ce 5 janvier. Mon défi : parcourir les 4 sommets du Parc du Mont Orford . Un départ matinal du Cerisier à 4h30 pour aller rejoindre le secteur du Mont Orford par le sentier de la Gélinotte. D’abord la montée vers le sommet Giroux (624m), puis le sommet Orford (853m) et enfin Alfred-Desrochers (775m). Tout ça à la noirceur. Retour par le sentier de la Gélinotte pour poursuivre sur la « A » et ensuite faire la montée du Mont Chauve (600m). Un peu après avoir quitté le sommet, j’ai emprunté le sentier du Ruisseau-David (Sentiers de l’Estrie – Zone Orford) qui descend jusqu’à la rte 220 sur plus de 4.5km. Le plus beau des sentiers de mon aventure. J’ai ensuite fait le chemin inverse et l’ascension des 300m. J’ai alors complété la boucle du Mont Chauve et terminé mon parcours par la « Z » pour un retour au chalet du Cerisier. Un périple de plus de 45km en 5h15 avec un bon dénivelé et certaines sections plus difficiles (boucle du Mont Chauve à cause du verglas et ascension des pistes de ski damées).

Parc du Mont Orford - Mon trajet des 4 sommets

Parc du Mont Orford – Mon trajet des 4 sommets

J’étais en autonoProC_Endur_Centre_NoTexturemie complète et je n’ai eu aucune baisse d’énergie  grâce aux produits Pro Circuit (boisson X1+BCAA, gel X4-Carb et gel X4-Cafféine).

À mon retour, j’en ai profité pour glisser et patiner avec mes enfants. Amusez-vous bien dans la neige et le froid…c’est loin d’être terminé…mais « les journées rallongent, les journées rallongent, les journées rallongent…Yesss!!! »

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